L’homme a tout d’abord fixé l’idée qu’il se fait de ces structures. Pour lui, en effet, ce sont avant tout ses structures de mobilisation « qui constituent, à mon sens, le fer de lance du parti. Car c’est la femme sait mobiliser l’autre femme, et jeune l’autre jeune ». Avant de définir le cadre administratif dans lequel évolueront ces deux entités. Pour mener à bien cette tâche, je gère à la DNFF et à la DNJ de rester attachées à l’orthodoxie administrative qui va les renvoyer systématiquement aux statuts, règlement intérieur et autres documents entrant dans la jurisprudence du parti. Selon les dispositions des articles 32 et 33 des statuts du parti, la DNFF et la DNJ sont placées sous l’autorité directe du secrétaire exécutif. Et en tant qu’organismes spécialisés du parti, ils jouissent d’un statut particulier et d’un règlement intérieur adaptés à leurs spécificités.
C’est donc pour moi l’occasion de préciser qu’en l’état actuel de nos statuts et règlement intérieur, la DNFF et la DNJ ne dépendent pas des coordinations d’arrondissements, comme on a tendance de le dire. La DNFF, la DNJ et les coordinations sont toutes sous l’autorité du SE. Mais chacune dans son contexte juridico-administratif ». Le SE de I’Uni a enfin demandé à son président de faire bénéficier aux deux structures《d’une autonomie de gestion financière et logistique, tant leurs activités de mobilisation doivent s’intensifier aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays.
Ici, l’autonomie de gestion ne s’entend pas dans le sens de débloquer des fonds à mettre à leur disposition pour des dépenses sans contrôle. Mais dans le sens de réserver à chaque année budgétaire des montants bien connus et destinés à leurs activités respectives, qu’elles exécuteront moyennant justification et certification . Et de clore son propos en prodiguant des conseils aux promus : « L’efficience du travail ne se juge pas à travers les relations de copinage ou de camaraderie avec les membres de la hiérarchie, mais à travers un travail concret, quantifiable, mesurable et exécuté sur le terrain dans les règles de l’art. Et je vous sais très intelligents et dynamiques pour y arriver.
A toutes les femmes et tous les jeunes, je voudrais vous rappeler que le parti compte sur vous pour les victoires à venir. Ne prenez pas les choses à la légère car l’avenir du Gabon en dépend ». Prenant la parole à la suite du SE, le désormais responsable des jeunes de I’Uni, Prince Boudzanga, s’est voulu rassurant et pragmatique. Il a placé son mandat sous le signe de 5 R en termes d’objectifs. C’est-à-dire《Réconciliation nationale, qui vise à réconcilier le jeune et les valeurs patriotiques, l’amour de la patrie, du drapeau, de l’hymne nationale (la Concorde),l’intérêt de la nation et la culture de la chose politique; Renonciation aux valeurs non-républicaines, responsabilisé la jeunesse, former la jeunesse sur les questions civiques et sur la question de paix; Réappropriation de nos us et coutumes, socioéducatives: Renouvellement de la classe politique: Réussite dans l’unité, c’est une action participative de l’ensemble de la jeunesse pour l’essor de notre croissance commune ».
La responsable des femmes, Chrystelle Mintsa, quant à elle, veut d’abord «compter sur la mobilisation de toutes les femmes du parti, quels que soient leurs rangs, grades et qualités car elles doivent être la matrice de référence devant favoriser une meilleure intégration de la gent féminine dans le développement politique économique, social et culturel de notre pays. Elles doivent conséquemment contribuer à la promotion des actions dynamiques relevant ; du militantisme de l’entraide ; de l’assistance de démunis; de l’autonomisation de femme par la création des activités génératrices de revenus. Faut naturellement signaler que l’autonomisation de la femme a po corollaire la formation à l’entreprenariat que la femme de I ‘Uni devra assurer pour le succès des projets relatifs. Avant de conclure en félicitant le président de I ‘Uni pour avoir réussi à introduire une dose d proportionnelle à toutes les élections au Gabon. Ce qui lui a fait dire : « C’est la preuve que la politique de la chaise vide ne paie pas ».